« La Délicatesse », de David Foenkinos

Pour finir cette semaine autour de la lecture, encore un grand succès, que je lis quelques mois en retard. De là à dire que je mets du temps à me décider … Bref !

La Délicatesse, de David Foenkinos est un petit roman paru l’année dernière et qui a beaucoup fait parler de lui. Forcément, il fallait que je me fasse mon avis et j’ai profité d’une razzia pré-fermeture estivale de ma bibliothèque pour l’emprunter.

Résumé : « François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, ça serait parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
– Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie.
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité. »
La délicatesse a obtenu dix prix littéraires et a été traduit dans plus de quinze langues.

Mon avis : Encore un roman dont j’attendais beaucoup. Et pour couper court au suspens insoutenable créé ici de main de maître (bah quoi ?), je n’a pas été déçue, mais je n’ai pas été terriblement séduite non plus …

Le style est très sympa. Phrases courtes et incisives. Ton décalé. Petits apartés de l’auteur au lecteur.
La première partie du livre est délicieuse, le lecteur est emporté dans le tourbillon de la vie de François et Nathalie.

Et puis, à un moment, le soufflet retombe. Pour ma part, cette perte d’enthousiasme est complètement liée à l’histoire et au rebondissement. J’ai été déçue car j’aurais aimé rester plus longtemps dans cette bulle créée dès les premières lignes. Mon avis est donc plutôt subjectif.

Pourtant la plume est intacte, l’histoire suit sont cours, mais elle a perdu beaucoup de son charme et au final, une fois la dernière page tournée, on se sent un peu frustré.
Frustré car on aurait pu avoir tellement plus, tellement plus envoûtant, avec un peu plus de profondeur…

En bref, une lecture très agréable, mais loin de la claque/de l’enchantement que j’attendais…

Parcours obligé pour un livre à succès, celui-ci a été adapté au cinéma et sortira en fin d’année. Réalisé par David Foenkinos lui-même, on peut espérer qu’il reste plutôt fidèle à son roman. Côté casting, Audrey Tautou (qui a dit encore ?) et François Damiens…

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Paris au fil des stations de métro (+ concours)

Ami lecteur, je dois t’avouer quelque chose.

Moi le métro à Paris, je l’aime bien.

Je l’aime bien car j’aime aller d’une station à l’autre, en sortir pour découvrir un tout autre paysage. J’aime les stations « à thème », j’aime ces restes du passé, où, en haut du tunnel, est marqué le terminus de l’époque (terminus qu’on ne connait pas parfois !).

J’aime aussi découvrir l’histoire de ma ville à travers ces stations. J’aime découvrir les stations « fantômes » (j’en connais deux à ce jour, Croix-Rouge sur la ligne 10 et Arsenal sur la ligne 5), savoir pourquoi et comment elles ont été fermées.

J’aime avoir l’impression de connaitre le métro parisien comme ma poche et savoir que « ce petit bar tellement sympa est à la station X, à laquelle j’accède de chez moi par la ligne Y » …

Tout ça pour dire (on y arrive, mais vous aimez mes digressions non ?) que quand on m’a proposé de recevoir le nouveau guide parisien des Editions du Chêne, Le guide de Paris en metro, j’ai immédiatement accepté !

Articulé autour des 14 lignes de métro parisiennes, ce guide nous présente tout ce qu’il faut connaitre, tester et découvrir à chaque station de métro, sans oublier un petit topo sur l’histoire de la station en question … Restaurants, monuments, mais aussi petits détails et anecdotes, tout est là pour devenir incollables sur Paris et son métro !

Le format est super pratique, petit, papier glossy, bien illustré, il donne envie d’être trimballé partout avec soi !

Et vu que je suis ultra gentille, j’ai la possibilité de vous en faire gagner un !

Pour ça, très simple, dites-moi dans les commentaires quelle est votre station de métro préférée et je tirerai au sort !
Vous avez jusqu’à  lundi 26 à 23h pour participer ! 

Un grand merci à Eloi de l’Agence Triple C !

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« Le Tailleur de pierre », de Camilla Läckberg

Nouveau jour, nouvelle lecture. Je vous l’avais bien dit que cette semaine serait quelque peu mono-thématique …

Après les Etats-Unis des années 1960 hier, partons aujourd’hui en direction de la Suède, un petit village balnéaire, où le taux de criminalité se révèle bien élevé, au grand désespoir d’Erica et Patrick, nos charmants protagonistes.

Vous l’avez compris, après La Princesse des glaces et Le Prédicateur, je viens de terminer Le Tailleur de pierre, troisième livre de Camilla Läckberg.

Résumé: Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ?
Alors qu’Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrick Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.

Mon avis : On ne change pas une recette qui gagne, ainsi, Camilla Läckberg reprend les ficelles de ses précédents romans. Le présent et le passé qui s’entremêlent, une multitude de personnages mystérieux, des rebondissements à la pelle, des personnages aux antipodes du super-héros, avec leurs défauts, leurs peurs, …

Avec ce troisième volume, Camilla Läckberg nous offre aussi un portrait toujours plus détaillé et grinçant de la population suédoise, de ses travers, de ses problèmes. Portrait qui finit par prendre autant d’importance que l’enquête en elle-même.

Finalement, voilà un polar plutôt classique, mais bien ficelé et qui se lit avec plaisir. Et grâce à la fin, je suis diablement impatiente de lire la suite !

Bonne journée mes agneaux !

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