Catégorie : Spectacles

Tremblez au Manoir de Paris !

La fin du mois approche et bientôt, il sera temps de fêter Halloween ! La fête n’a jamais vraiment pris en France, mais je me réjouis toujours de trouver, ici et là, des idées inédites, des spectacles à thème et autres événements de saison.

Depuis son ouverture en 2011, j’étais diablement intriguée par le Manoir de Paris et j’ai enfin sauté le pas le week-end dernier, pour aller découvrir son « spectacle » spécial Halloween, « La Peste Z »… Tout un programme…

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« Sweeney Todd » au Théâtre du Châtelet

Quelques jours après la fin de programmation de Sweeney Todd au Théâtre du Châtelet, je me suis dit qu’il serait tout de même temps que je vous donne un peu mon avis sur le spectacle …

Sweeney Todd, quésaco ? (Parfaitement, je me mets à parler comme si j’étais en vacances dans mon Sud adoré !)
L’histoire d’un barbier, Benjamin Barker, injustement condamné par le juge Turpin qui convoitait sa jolie femme, qui s’évade 15 ans après et revient à Londres. Il n’est plus Benjamin Barker, mais Sweeney Todd, un homme amer, détruit, ne vivant plus que pour la vengeance …

Tirée d’une pièce de Christopher Bond en 1973, cette comédie musicale marque alors une nouvelle étape. L’oeuvre de Stephen Sondheim est noire, sanglante, grinçante et pour laquelle on n’ose imaginer de happy ending. Le macabre et l’absurde s’entrechoquent, les rôles s’inversent. Pour la première fois à Broadway, le musical thriller apparait.

En revisitant les clichés des mélodrames, Sweeney Todd offre une parabole des temps modernes :victime d’une société oppressante, Sweeney Todd devient un être digne de pitié, une « machine à tuer » de l’époque industrielle qui fait la fortune de sa voisine, symbole d’un capitalisme cannibale.

Couvert de prix (8 Tony Awards), Sweeney Todd a été adapté au cinéma par Tim Burton en 2008.

(Résumé et histoire librement inspirés du site du Châtelet)

Grande amatrice de comédies musicales, je suis toujours curieuse de découvrir de nouvelles mises en scène et de nouveaux spectacles et il faut reconnaitre que je n’ai jamais rien vu du genre de « Sweeney Todd ». Pour autant, je n’ai pas été si emballée que ça.

Tout simplement car je n’ai pas retrouvé la magie ressentie lors d’autres comédies musicales comme, bien évidemment « Les Misérables », ou encore « La Mélodie du Bonheur » ou « My Fair Lady ».
Certes, l’histoire et le genre ont leur importance mais pas que, puisque je suis pas exemple très fan de « La Petite Boutique des Horreurs », comédie musicale plus que macabre elle aussi, mais aux mélodies et chansons vraiment prenantes et intéressantes, à l’humour noir et aux dialogues fins et grinçants.

Ici, rien à redire sur le niveau de chant ou l’interprétation. On imagine que les acteurs/chanteurs sont irréprochables, que la mécanique est bien huilée. La qualité est au rendez-vous.
Je ne peux pas ne pas accorder une ovation virtuelle à Mrs Lovett, de loin le personnage préféré du public !

Cependant, j’ai été déçue par les chansons et mélodies. J’ai trop souvent eu l’impression que les dialogues étaient simplement mis en musique, qu’il manquait un petit quelque chose pour en faire de « vraies » chansons, comme on en trouve de si belles dans « Les Misérables » par exemple.

Je suis peut-être une « tradi » de la comédie musicale, mais pour moi, les spectacles doivent comprendre de vraies chansons et mélodies phares, qui marquent et dont on se souvient encore des années plus tard. Des chansons comme « Let the sunshine in » d’Hair, ou encore un bon nombre de chansons de Starmania.

Ici ce n’est pas le cas, je trouve que les mélodies ne restent pas vraiment en tête, à part peut-être « Johanna » qui revient très souvent.

Mais n’allez pas croire que je ne fais que me plaindre ! Le spectacle est de grande qualité, les décors sont sobres mais efficaces, les choeurs sont présents et donnent de la densité à la pièce. Il faut reconnaitre que globalement, c’est une comédie musicale de qualité. Ce n’est juste pas tout à fait mon style !

Je ne vais pas pour autant gâcher mon plaisir puisque j’ai déjà acheté ma carte Jeunes du Théâtre du Châtelet pour la saison 2011-2012 et je trépigne d’avance à l’idée d’aller voir « La Mélodie du Bonheur » en fin d’année !

Théâtre du Châtelet
2 rue Edouard-Colonne
Paris 1er
Métro Châtelet

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« My Fair Lady » au Théâtre du Châtelet

Quoi de mieux en ce jour de fête que de vous parler d’un spectacle magique et enchanteur, « My Fair Lady », que j’ai vu en début de mois en excellente compagne ?

Après l’éblouissement des « Misérables » et la semi-déception de « Show Boat », j’étais plus qu’impatiente de retourner au Théâtre du Châtelet retrouver ma chère Eliza Doolittle.

L’histoire : Comment transformer une simple vendeuse de fleurs en lady? En lui faisant perdre son accent populaire! Tel est le pari du professeur Higgins. Et comment tirer d’une pièce de George Bernard Shaw sans déclaration d’amour, ni scène dansée, un musical à succès? Cet autre pari était fou, son plébiscite le fut plus encore.
Créé en 1956 puis porté à l’écran en 1964 par George Cukor avec la délicieuse Audrey Hepburn dans le rôle d’Eliza, My Fair Lady est devenu le musical le plus aimé au monde. (Source : Théâtre du Châtelet)

My Fair Lady est créé en 1956 et provoque une réponse du public en forme de raz-de-marée: 2717 représentations constituent le record de l’époque. Bientôt l’on joue My Fair Lady à Londres le temps de 2281 représentations puis ailleurs en Europe, d’autant que le film réalisé par George Cukor en 1964 (avec Audrey Hepburn) ne fait que décupler la popularité de l’ouvrage.

Plus de 3h d’enchantement, rien de moins !

Une troupe parfaite, bien rodée, des chorégraphies calées au millimètre, bien que ce soit le soir de la première, mais également des acteurs impressionnants de présence et de talent.

Sarah Gabriel campe une Eliza douce mais effrontée, prête à tout pour s’élever dans la société londonienne et quitter sa misère. Son interprétation est très juste et bluffante, changeant d’accent comme de chemise. Cette demoiselle possède une très belle voix, cela ne gâche rien !
Mais je n’oublie pas les autres acteurs, Alex Jennings qui joue un Henry Higgins qu’on aime détester, mais aussi Nicholas Le Prevost en Colonel Pickering et surtout Donald Maxwell qui campe le père d’Eliza, Alfie Doolittle !

La scène, les décors et les costumes sont à tomber, très élégants et très bien faits. La mise en scène est très intelligente, discrète mais qui parvient tout à fait à positionner les acteurs dans le temps et l’histoire.

Bien évidemment, je ne peux pas parler de « My Fair Lady » sans mentionner toutes ses chansons plus entêtantes (dans le bon sens bien sûr) les unes que les autres et je mets quiconque au défi de ne pas avoir une ou plusieurs mélodies en tête pendant quelques jours ! « I could have danced all night », « Just you wait », « With a little bit of luck », « Wouldn’t it be lovely ? » ou encore « On the street where you live sont tant de mélodies que je fredonne régulièrement, sans m’en rendre compte !

Il ne faut pas oublier l’orchestre qui tient une part importante dans la comédie musicale et qui met parfaitement en valeur les mélodies et voix.

En bref, je suis plus qu’emballée, j’ai retrouvé la magie du film, l’alchimie entre les personnages, les mélodies tant aimées et un public plus que réceptif !

Je vous conseille, non, je vous exige d’aller voir cette comédie musicale ! Pour les chanceux, Papa Noël aura apporté des billets dans sa hotte, pour les autres, courrez réserver vos places !

My Fair Lady
de Loewe & Lerner
Théâtre du Châtelet – Métro Châtelet
01 40 28 28 40
Jusqu’au 2 janvier 2011
De 20 à 111,50 €

Bon réveillon de Noël mes petits Jésus, mangez-bien, profitez de votre famille et de vos proches, soyez comblés et revenez vite tout me raconter !

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