Catégorie : Mes lectures

« Hunger Games », de Suzanne Collins – La trilogie

Moi mouton vous dites ? (Je n’ai pas cédé à 50 shades of grey je vous fais remarquer !) Je reconnais, je n’ai pas attendu bien longtemps après avoir vu le tome 1 de Hunger Games adapté au cinéma, pour me lancer dans la lecture de cette trilogie de « science-fiction » !

Plutôt que vous faire un article par livre, j’ai préféré vous donner mon avis sur toute la trilogie… Sans pour autant dévoiler l’intrigue, promis !

L’histoire : Les Hunger Games ont commencé. Le vainqueur deviendra riche et célèbre. Les autres mourront…
Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout prix.
Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature…

(Je vous passe les résumés des deux autres livres…)

Mon avis : Pour commencer, 2ème confession de cet article, j’ai plutôt accroché ! Certes, ce n’est ni de la grande littérature, ni du roman bouleversant, mais ça se lit très bien, c’est rythmé, et on est curieux de savoir ce qu’il va arriver aux différents personnages !

Ces livres ont eu sur moi « l’effet Twilight », c’est à dire que, bien que sachant que ce n’était pas bien fou, j’ai tout de même pris un vrai plaisir à les lire, ne voulant plus m’arrêter avant de connaître le dénouement… Vous savez, ce petit plaisir coupable que l’on ressent à regarder une débilité à la télé, ou à lire un roman de gare …

Les personnages sont parfois (souvent ?) horripilants, le style est très simple, si ce n’est inexistant (écrit pour les ados à la base, je vous le rappelle), mais le rythme est là. Il faut également reconnaître que ce côté « jeux romains » a plus d’un attrait… La Rome antique et ses gladiateurs est plus d’une fois prise pour référence au fil des pages, les combats dans l’arène, Panem, le Capitole, … On se retrouve rapidement spectateur d’un événement qui nous dégoûte et nous intrigue à la fois… C’est finalement cet aspect « sociologique » qui m’a le plus intéressé dans cette lecture. Voir comment, dans un futur qui pourrait ne pas être si éloigné de nous, les peuples sont apeurés et manipulés par quelques « élus »… Je pense, qu’au-delà de la 1ère lecture, il y a matière à analyse.

Je ferai court sur l’histoire d’amour et le triangle amoureux qui se dessine dans le 1er tome; bien que mieux traité dans le livre que le film, je trouve que les sentiments sont trop grossièrement coupés, les réactions trop attendues et trop peu nuancées…

L’histoire se développe et s’intensifie au fil des deux autres tomes pour un final en apothéose. Toutefois, j’ai préféré le tome 2, mêlant à la fois l’univers connu des jeux et laissant découvrir de plus sombres heures…

Et vous, avez-vous cédé à la folie Hunger Games ?

Lecture en cours : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de Jonas Jonasson.

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« Le parapluie de Saint Pierre », de Kalman Mikszath

Quand je ne lis pas Hunger Games, je continue ma découverte d’auteurs inconnus, grâce notamment aux lectures recommandées ou offertes par mes amies.

Aujourd’hui, il s’agit d’un roman hongrois paru à la fin du 19ème siècle mais traduit seulement en 1994 en français, Le Parapluie de Saint-Pierre, dont l’auteur, Kalman Mikszakh est très populaire en Hongrie.

L’histoire« Mais qu’est-ce donc que ce parapluie miraculeux qui sauve une orpheline de la pleurésie, qui réveille un mort, garde un curé de la ruine, un village de l’abandon, un vieux garçon du célibat ? Tout simplement le trésor de Glogova -un village du fin fond de la province hongroise qui semblait quitté de tous et de Dieu même- la relique que saint Pierre a envoyée aux Glogovains pour les sortir du désespoir et les préserver de la misère. » (Quatrième de couverture)

Mon avis : Peu habituée aux lectures hongroise du 19ème (ça m’apprendra à ne lire que des romans d’ados et de la chick lit’ ces derniers temps …), j’ai mis un peu de temps à me mettre dans le roman. La multitude de noms et lieux aux noms imprononçables n’a pas aidé non plus … Mais après ce premier moment dubitatif j’ai beaucoup aimé ce joli conte, dressant des portraits de riches gens, paysans, pauvre, opportunistes … Les histoires se croisent et s’entremêlent pour se retrouver plus loin, tout tournant autour d’un parapluie rouge délabré mais finalement si précieux …

Au final, un conte prenant, à mi-chemin entre légende et réalité, qui fait sourire et qu’on a du mal à reposer avant de l’avoir fini !

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Rosa Candida, d’Audur Ava Olafsdottir

Petit article lecture aujourd’hui avec une petite pépite parue l’an dernier et que je n’ai lu que maintenant. Rosa Candida est un petit roman plein de douceur, de rire et de tristesse. Un beau roman initiatique …

L’histoire : Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens.
Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C’est là qu’Arnljótur aura aimé Anna, une amie d’un ami, un petit bout de nuit, et l’aura mise innocemment enceinte.
En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d’Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile. D’un réalisme sans affèterie, tout l’art d’Audur Ava réside dans le décalage de son personnage, candide, cocasse et tendre. Cette insolite justesse psychologique, étrange comme le jour austral, s’épanouit dans un road movie dont notre héros sort plus ingénu que jamais, avec son angelot sur le dos.

Mon avis : Je suis bien ravie d’avoir eu la chance de livre ce roman si chaudement recommandé par de nombreuses personnes ! Le jeune héros que la vie n’a pas épargné est terriblement attachant. Un peu perdu depuis la mort de sa mère, portant (supportant ?) un vieux père trop protecteur, un frère autiste, une petite fille née d’une nuit sans lendemain … Pourtant, le jeune Arnljotur donne un sens à sa vie grâce à son amour pour les plantes, les roses plus particulièrement…

Il quitte sa famille, son pays, pour aller redonner vie au jardin d’un monastère, qui fut l’une des plus belles roseraies du monde. En quittant tout, il trouvera alors un moyen de se retrouver, d’apprendre à se connaitre, d’apprendre à être père…

Notre héros est encore un grand enfant, candide, comme la rose créée par sa mère, et l’on ne peut que l’aimer pour cela. Un joli roman initiatique, qui nous change nous aussi un peu…

Prochaine lecture : Le Parapluie de Saint Pierre, de Kalman Mikszath.

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