Les aventures d'une parisienne à Paris…
Une dernière étreinte sur un quai de gare, en se souhaitant de se revoir vite, au printemps, pour pouvoir profiter du jardin.
Une dernière recette qu’elle m’a apprise, afin que je sache enfin faire la cuisine.
Une dernière partie de Triomino tous ensemble, qu’elle a gagnée, bien entendu.
Un dernier Noël en famille.
Un dernier rire.
Un dernier baiser.
Un dernier moment de complicité que je ne retrouverai jamais.
Un dernier « Je t’aime ».
Mais de l’amour sans fin.
A bientôt, Mémé
Aujourd’hui, c’est le grand retour de ma chère Féelodie pour une petite critique littéraire toujours aussi sympa !
Journaliste, New-Yorkaise d’origine, Renée Kaplan vit depuis 2006 à Paris. Elle brosse dans ces Chroniques, un portrait tour à tour enjoué, dubitatif, gentiment moqueur mais au final charmé de notre frenchiness. La voilà donc qui nous emmène nous « promener au hasard de sa nouvelle vie, vagabonder au gré des us et coutumes » de ces français rencontrés au gré de ses amours, de son travail et évoluant dans le microcosme parisien bobo-bourgeois.
On pioche dans les chapitres « Maman sexy », « La quadra française ou Mister Big is french », « Maisons de famille », ou encore « Les tribulations des tribus parisiennes », qui sont autant d’observations pertinentes – et impertinentes -, de nos manies et de nos modes de vie so frenchy. Tout y passe, famille, travail, amours, vacances et bien sur gastronomie, et, au fil des pages, transparaît l’image que peut se faire une jeune femme américaine de cette peuplade gauloise gentiment « floue et bordélique ».
A mi-chemin entre la chick-litt (version évoluée) et la chronique de mœurs, ce petit livre vous fera passer un moment agréable car il raconte avant tout l’histoire d’amour entre une New-Yorkaise et son pays d’adoption, le notre.
Pour finir, je ne résiste pas à vous donner cette définition savoureuse de la frenchiness qui « consiste à apprendre à poser toutes ces vacances, récups comprises, profiter de sa carte Vitale, accepter l’imprévu en matière de sentiment, raffoler des histoires de couple, appeler les maris de ses copines leurs « mecs », passer la Toussaint dans une maison de famille pleine de courants d’air, faire du shopping dans les pharmacies, consulter les horaires de sa banque ou encore subir en rouspétant les jours de grève… à n’en être pas moins envoûtée par cette vie, et tout ce qui constitue l’étrange bonheur d’être français ».
Pour Miss Kaplan, « c’est décidé : je reste ».
L’Amie américaine, Chroniques d’une New-Yorkaise à Paris, Renée Kaplan, Editions du Toucan, 188 p., 14.90€
Vous l’aurez remarqué, il y a eu comme un petit changement par ici …
Marre du violet, marre d’un design un peu trop girly à mon goût. Place au blanc et à l’épuré !
Je dois faire une bannière, mais je pense que cela va me prendre un peu de temps, car je veux faire un montage photos et pour ça il faudrait avoir de belles photos ! Mais promis, je ne vais pas vous laisser avec ces images-types qui défilent …
D’ailleurs, si l’un ou l’une d’entre vous est calé pour faire des bannières, toute aide est la bienvenue 🙂
En attendant, n’hésitez pas à me faire remarquer tout couac, loupé dans la traduction ou toute choses qui vous dérange ! Je suis forcément passée à côté de changements à faire alors tous vos petits yeux et regards nouveaux vont m’être bien utiles.
Et bien sûr, n’hésitez pas à me donner votre avis. Si vous aimez bien sûr (^^) mais aussi si vous n’aimez pas du tout.
A presque deux ans d’existence, ce blog méritait bien un petit lifting !
Bon début de semaine à tous !
