« Sweeney Todd » au Théâtre du Châtelet

Quelques jours après la fin de programmation de Sweeney Todd au Théâtre du Châtelet, je me suis dit qu’il serait tout de même temps que je vous donne un peu mon avis sur le spectacle …

Sweeney Todd, quésaco ? (Parfaitement, je me mets à parler comme si j’étais en vacances dans mon Sud adoré !)
L’histoire d’un barbier, Benjamin Barker, injustement condamné par le juge Turpin qui convoitait sa jolie femme, qui s’évade 15 ans après et revient à Londres. Il n’est plus Benjamin Barker, mais Sweeney Todd, un homme amer, détruit, ne vivant plus que pour la vengeance …

Tirée d’une pièce de Christopher Bond en 1973, cette comédie musicale marque alors une nouvelle étape. L’oeuvre de Stephen Sondheim est noire, sanglante, grinçante et pour laquelle on n’ose imaginer de happy ending. Le macabre et l’absurde s’entrechoquent, les rôles s’inversent. Pour la première fois à Broadway, le musical thriller apparait.

En revisitant les clichés des mélodrames, Sweeney Todd offre une parabole des temps modernes :victime d’une société oppressante, Sweeney Todd devient un être digne de pitié, une « machine à tuer » de l’époque industrielle qui fait la fortune de sa voisine, symbole d’un capitalisme cannibale.

Couvert de prix (8 Tony Awards), Sweeney Todd a été adapté au cinéma par Tim Burton en 2008.

(Résumé et histoire librement inspirés du site du Châtelet)

Grande amatrice de comédies musicales, je suis toujours curieuse de découvrir de nouvelles mises en scène et de nouveaux spectacles et il faut reconnaitre que je n’ai jamais rien vu du genre de « Sweeney Todd ». Pour autant, je n’ai pas été si emballée que ça.

Tout simplement car je n’ai pas retrouvé la magie ressentie lors d’autres comédies musicales comme, bien évidemment « Les Misérables », ou encore « La Mélodie du Bonheur » ou « My Fair Lady ».
Certes, l’histoire et le genre ont leur importance mais pas que, puisque je suis pas exemple très fan de « La Petite Boutique des Horreurs », comédie musicale plus que macabre elle aussi, mais aux mélodies et chansons vraiment prenantes et intéressantes, à l’humour noir et aux dialogues fins et grinçants.

Ici, rien à redire sur le niveau de chant ou l’interprétation. On imagine que les acteurs/chanteurs sont irréprochables, que la mécanique est bien huilée. La qualité est au rendez-vous.
Je ne peux pas ne pas accorder une ovation virtuelle à Mrs Lovett, de loin le personnage préféré du public !

Cependant, j’ai été déçue par les chansons et mélodies. J’ai trop souvent eu l’impression que les dialogues étaient simplement mis en musique, qu’il manquait un petit quelque chose pour en faire de « vraies » chansons, comme on en trouve de si belles dans « Les Misérables » par exemple.

Je suis peut-être une « tradi » de la comédie musicale, mais pour moi, les spectacles doivent comprendre de vraies chansons et mélodies phares, qui marquent et dont on se souvient encore des années plus tard. Des chansons comme « Let the sunshine in » d’Hair, ou encore un bon nombre de chansons de Starmania.

Ici ce n’est pas le cas, je trouve que les mélodies ne restent pas vraiment en tête, à part peut-être « Johanna » qui revient très souvent.

Mais n’allez pas croire que je ne fais que me plaindre ! Le spectacle est de grande qualité, les décors sont sobres mais efficaces, les choeurs sont présents et donnent de la densité à la pièce. Il faut reconnaitre que globalement, c’est une comédie musicale de qualité. Ce n’est juste pas tout à fait mon style !

Je ne vais pas pour autant gâcher mon plaisir puisque j’ai déjà acheté ma carte Jeunes du Théâtre du Châtelet pour la saison 2011-2012 et je trépigne d’avance à l’idée d’aller voir « La Mélodie du Bonheur » en fin d’année !

Théâtre du Châtelet
2 rue Edouard-Colonne
Paris 1er
Métro Châtelet

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Brunch au Twinkie

Voilà pour bien commencer la semaine, une adresse de brunch à l’américaine très sympathique que je ne peux que vous recommander, le Twinkie.

Petite salle à l’ambiance décontractée, au style américain, le Twinkie semble être le lieu de rendez-vous des bobos et branchés du coin tout en conservant une ambiance bon enfant. Néanmoins, je vous conseille d’y arriver dès 12h pour ne pas faire la queue trop longtemps dehors !

Le brunch est proposé sous plusieurs versions, plus ou moins classiques et lights selon les appétits. De notre côté, nous avons testé l’American et l’Arouhat Boker, plus light, pour 21€.

En commun, boisson chaude, jus de fruits et panier de pain avec confitures et Nutella.

Pour l’American Breakfast, nous avons le droit à une grande assiette composée d’oeufs au plat (ou brouillés), d’une galette de pomme de terre et de bacon. Suivi en dessert d’un pancake au sirop d’érable.

Côté Arouhat Boker, une grande salade de tomates, concombre, coriandre, accompagnée de féta, olives et oeufs au plat. Avec une salade de fruits pour finir.

Un brunch copieux et bon, du classique, frais, un cadre agréable et décontracté. En bref, une très bonne adresse que je vous recommande !

Twinkie
167, Rue Saint Denis 75002 Paris – Métro Réaumur-Sébastopol
Pas de réservation

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« Midnight in Paris » à la Pagode

Le week-end dernier, je suis allée voir le dernier Woody Allen « Midnight in Paris ». Mais pas n’importe où puisque je suis allée le voir à La Pagode, petit cinéma indépendant situé dans le 7ème arrondissement, à deux pas du Bon Marché.

Ce lieu a été construit en 1896 par l’architecte Alexandre Marcel. C’est un cadeau de François-Emile Morin, directeur du Bon Marché, pour sa femme afin qu’elle puisse y organiser des réceptions et soirées. En 1931, La Pagode s’ouvre au public et devient un cinéma d’art et d’essai très couru.

Le jardin est inscrit comme monument historique en 1983, la façades, les toitures et la grande salle deviennent classées en 1990.

Plutôt dépaysant n’est-ce-pas ? De plus, dès les beaux jours, il est possible de siroter un thé en terrasse en attendant la séance. Une vraie escapade japonaise en plein Paris !

J’ai eu la chance de voir le film dans la grande salle japonaise. Voyez plutôt :

Parlons du film en lui-même maintenant ! Ce « Midnight in Paris » de Woody Allen tant attendu et qui, autant couper court tout suspens, a tenu largement ses promesses !

L’histoire : Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne. (Source : AlloCiné)

Mon avis ? Woody Allen a fait ce qu’il sait le mieux faire : une comédie très bien faite, à l’histoire malicieuse et  jubilatoire, aux vues et paysages à couper le souffle (mais pouvait-il en être autrement ?) et aux acteurs plus sympathiques les uns que les autres. D’aucuns diront que Woody n’est pas un grand réalisateur. Moi je trouve simplement qu’il maitrise son sujet et que ces films, bien que parfois redondants, apportent toujours une touche de gaité et donnent le sourire. Que demander de plus ?
Je ne parlerai pas en détails de l’histoire ici, puisque, ignorant tout du film en y allant, j’ai été plus que ravie de découvrir l’intrigue et ses rebondissements ! Il faut tout de même que je vous dise que j’ai été charmée par l’univers qui se dégage du film, par son ambiance un peu surannée, mais aussi par ses clichés si délicieusement assumés.
Et je n’oublie pas de saluer la (trop) brève apparition d’Adrien Brody, dont la prestation suffirait presque à faire aimer le film à elle seule ! (Groupie power à fond !)
En bref, un film drôle, décalé, fin, pétillant et esthétique comme je les aime ! Foncez-y !

Promis, la revue ciné « classique » arrive très bientôt ! En attendant, bon week-end !

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